Après le cataclysme de la surmortalité de l’été 2003, les participants ont insisté sur la nécessité de prendre conscience au plus vite de la place des personnes âgées dans les années à venir. Dans la mesure du possible, c’est l’autonomie du patient qui doit être l’objectif. Martine Caserio, adjointe au Maire de Menton et Sylviane Arnoult, assistante sociale de Vallauris (Alpes Maritimes) ont fait le bilan de l’action de maintien à domicile de leurs communes, une alternative de plus en plus sérieuse au placement en institution et à l’hospitalisation.
En liaison avec le médecin de ville, l’aide ménagère, l’auxiliaire de vie, l’infirmier à domicile se relaient pour améliorer le désir et la capacité d’autonomie du patient. Le portage du repas à domicile est la première réponse au risque de dénutrition.
Mais l’idéal, c’est l’existence d’un foyer-restaurant qui permette à la personne âgée de conserver une vie sociale. Les diététiciennes partagent en général ce point de vue : «Nous sommes d’abord de bons vivants. Au programme de
