Les produits de la pêche constituent une grande part de l’alimentation humaine. Un récent rapport de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) signale une consommation mondiale de poisson par habitant qui atteint des records en dépassant les 20 kg par an, fournissant 6,7 % des protéines consommées. L’actualité nous rappelle qu’ils sont régulièrement l’objet de contamination.Le poisson et les produits de la pêche de manière générale sont sensibles aux contaminations de leur environnement et de leur alimentation. En 2013, L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) a publié des recommandations de consommation de produits de la pêche, d’eau douce, des mollusques, crustacés sur la base de leur intérêt nutritionnel mais aussi des risques potentiels du fait de contaminations tant physico-chimiques que biologiques. La restauration collective, à l’instar de l’ensemble de la chaîne alimentaire, doit être vigilante sur ce point.
Les contaminants chimiques
Un grand nombre de contaminants chimiques dans les produits de la pêche sont réglementés au niveau européen et donc suivis (produits européens et produits importés): dioxines, méthylmercure, PCB, métaux lourds (règlement 1881/2006 modifié), biotoxines (règlements 853 et 854/2004 pour certaines phycotoxines), histamine (règlement 2073/2005), etc. Nombreuses ont été ces derniers temps, les suspensions de pêche et commercialisation de mollusques et autres coquillages, suite à une détection de taux de phycotoxines (biotoxines produites par quelques