Sodexo a dévoilé en décembre dernier les résultats du premier baromètre international de l’alimentation durable, réalisé avec Harris Interactive. Éclairage avec Carole Galissant, directrice Transition alimentaire et Nutrition chez Sodexo.
Par Karine Averty
Quel était l’objectif de ce baromètre pour Sodexo ?
L’idée était de donner la parole à des citoyens, pas seulement à des convives des restaurants Sodexo, dans différentes cultures et régions du monde, pour chercher à mieux comprendre le sujet de l’alimentation durable et sa perception. Nous souhaitions voir le décalage entre les représentations et les intentions, le paradoxe du consommateur… mais aussi pouvoir identifier les freins et les leviers pour faire évoluer les pratiques. Avec 80 millions de consommateurs répartis dans 45 pays, le groupe Sodexo est un observateur privilégié, qui a un rôle à jouer. Mais pour activer les bons leviers, mettre en mouvement l’écosystème, il était nécessaire d’interroger un panel important, de toutes les catégories socioprofessionnelles et tous les âges. En tant que restaurateur engagé, nous avons une obligation de résultats.
Quels points communs ou différences ont été constatés ?
L’alimentation durable est une thématique universelle et le fait d’avancer sur ce terrain est très positif, quel que soit le pays, même avec le contexte inflationniste. Pratiquement 4 répondants sur 5 estiment nécessaire, voire urgent, d’adopter les bons comportements. Mais c’est un peu plus fort chez les Français que pour les Anglo-Saxons. On peut
