Le syndicat a en charge deux cuisines centrales, celle du centre hospitalier Chubert à Vannes (6 000 repas par jour) et celle de l’Etablissement de santé mentale de Saint-Avé (2 500 repas). «Ces deux unités étant dépassées, il a été décidé de construire une nouvelle unique sur le site de Saint-Avé», explique Patrick Le Ray, secrétaire général adjoint. La conception générale a été réalisée par l’architecte Hervé Bléher, de Plumelec (Morbihan) tandis que celle des cuisines était confiée au cabinet RL Consultants à Lyon. «Plutôt qu’une esthétique industrielle, nous avons choisi une image contemporaine, avec un environnement naturel de qualité et des matériaux pérennes, inox, béton, métal. A partir d’un parking centralisé de 160 places, une passerelle donne accès aux locaux. Un escalier intérieur permet d’arriver sur chaque zone de travail via un sas d’hygiène ». Le pédiluve occupe toute la largeur du couloir. «Les vestiaires et la salle de déshabillage sont non-nominatifs, attribués par postes de travail». La surface de couloirs est réduite, ce qui minimise l’entretien. Sources de contamination, les poignées sont abandonnées. Commandés au genou, les lavabos fonctionneront avec une eau alcaline en tant que détergent et une eau acide (électrolysée et partiellement salée) comme désinfectant.
Désinfection douce
«Nous souhaitons minimiser le recours aux produits lessiviels. Au Japon, cette option existe déjà sur 20 000 sites, contre un seul en France. Elle génère un surcoût de 50 à 60 000 euros, notamment sur l’électrolyse, mais nous comptons sur