Le lavage des mains est avant tout un geste préventif pour éviter toute contamination croisée souillant des aliments par exemple. Les modalités et la fréquence du lavage des mains apparaissent comme le reflet de la culture hygiène de l’individu et de l’entreprise dans laquelle il travaille. Les micro-organismes, surtout des bactéries, sont très inégalement répartis sur la surface du corps.
déceler les porteurs sains
Les zones les moins contaminées portent quelques centaines de germes au cm2 (avant-bras, thorax), les plus contaminées plusieurs centaines de milliers au cm2 (aisselles, etc). Quant à la flore intestinale dans la zone du côlon, 1 gramme de fèces peut renfermer plus de 10 milliards de bactéries. Mise à part la flore fécale, la flore habituelle est constituée d’une grande majorité de germes dénués de tout caractère pathogène pour des individus en bonne santé.
On trouvera les germes «dangereux» chez des personnes malades ou visiblement infectées, mais on pourra les trouver aussi chez un certain nombre d’individus sans pathologie apparente. Il s’agit de porteurs sains de germes pathogènes. Les analyses médicales périodiques permettent de déceler ces «porteurs inconscients», plus nombreux qu’on ne le suppose. Enfin, chaque individu est susceptible de devenir, de façon transitoire, porteur d’une flore de recontamination cédée par un environnement contaminé. Dès lors, l’individu pourra à son tour transmettre et propager les germes si aucune protection n’est prise.
en faire un réflexe
Le lavage des mains est l’opération hygiénique de base. Elle doit se transformer en