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Jean-Lou Germain, qui préside à la fois le CCC Bourgogne Franche-Comté et le CCC France, a d’abord travaillé à l’administration centrale au ministère de l’Education Nationale et à celui de l’Agriculture, avant de devenir intendant en région parisienne de 1977 à 1980. Ce Bourguignon d’origine a ensuite rejoint la Côte d’Or pour exercer cette fonction au lycée Désiré Nisard à Châtillon-sur-Seine. Il a été plusieurs années à la tête du groupement de commandes qui couvre aujourd’hui l’Yonne et la Côte d’Or, avant de passer le flambeau, mais y en participant toujours. Au cours de son expérience, il a vu évoluer la restauration collective vers la qualité, alors qu‘«à une époque, le prix seul était la raison d’être». Il faut dire aussi que la population était auparavant plus captive. La concurrence des sociétés de restauration, des points de restauration extérieurs ou encore «le développement du sens critique» des consommateurs «nous ont obligés à nous remettre en question». La qualité, c’est celle de l’assiette, mais aussi des équipements et du cadre. «La décentralisation a été un ballon d’oxygène énorme», poursuit Jean-Lou Germain, grâce aux importants investissements qui ont été entrepris. Autres étapes-clés, l’Haccp, qui est «aujourd’hui complètement intégré», mais aussi la crise bovine, qui «a été bénéfique après coup, car elle nous a permis de faire un bond en avant au niveau de la qualité».
– Ses missions et ses activités
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