Attention à l’interaction entre certains médicaments et aliments (consommés en trop grande quantité). Le jus de pamplemousse contient par exemple des flavonoïdes modifiant l’efficacité de certains médicaments, soit en l’augmentant (bêtabloquants, anticalciques…), soit en la diminuant (ciclosporine, digoxine…). La caféine renforce les effets secondaires de la théophylline (bronchodilatateur utilisé pour l’asthme). Le thé réduit l’absorption intestinale du fer. L’alcool accentue la somnolence provoquée par les antihistaminiques, peut occasionner des maux de tête et des troubles digestifs, associé aux antifongiques et à la théophylline. Il retarde l’absorption des médicaments ou l’augmente et potentialise les effets de nombreuses classes de médicaments (hypnotiques, hypoglycémiants…). Des interactions (forte poussée d’hypertension) sont observées entre les aliments qui contiennent de la tyramine (avocat, parmesan, mozzarella, banane, fève…) et les amphétamines (psychostimulants) et certains antidépresseurs, entre les aliments riches en histamine (thon, sauces exotiques…) et les amphétamines. La vitamine K, contenue notamment dans les choux, les épinards, les navets et les brocolis, interfère avec les anticoagulants oraux, et diminue évidemment les effets des médicaments anti-vitamine K. Au surveiller également, les fruits riches en potassium pour les insuffisants rénaux et les personnes traitées par certains diurétiques, le sel chez les personnes traitées par diurétiques, corticoïdes ou digitaliques…
Source : Médecine et Nutrition/Cerin