Comme souvent, les chiffres ont été moins catastrophiques que l’impression générale le donnait à penser. Alors que nombre d’acteurs décrivaient le marché comme récessif, il a encore enregistré une évolution positive en 2003, de l’ordre de 3 % à 4 %(1). Ce qui ne doit pas être considéré comme frustrant comparé à la progression générale de l’économie nationale ou de la production industrielle. Metro, parmi les poids lourds du métier, est l’acteur qui a le plus progressé avec 8 % d’évolution du chiffre d’affaires. Le plus important distributeur de France, Horis, lui aussi a connu une progression de 3,5 %, ce qui le place à hauteur de la progression générale du marché. Ce qui est une performance très correcte sachant que les matériels distribués par ses réseaux ne sont pas de ceux qui permettent de casser systématiquement les prix.
Si donc un tel intervenant qui commercialise des produits situés en moyenne en haut de gamme a relancé ses dynamiques sur le marché, cela signifie qu’en plus de ses talents personnels il travaille sur un marché assez sain où l’on peut augmenter sur la qualité. En revanche, le GIF qui déclare une évolution de son chiffre d’affaires consolidé de 2,2 %, semble avoir davantage marqué le pas cette année alors qu’il connaissait, les années précédentes, des scores plus enviables. Les indépendants, eux, semblent avoir mieux fait
