2010 se présente comme une année de reprise, mais avec beaucoup de prudence car la sortie de crise n’est pas encore là. Les installateurs s’accordent à dire que le marché manque toujours de visibilité. Il faut batailler de plus en plus fermement pour obtenir des contrats et parfois chercher à diversifier ses activités. La lutte se situe aussi au niveau de la crédibilité des acteurs et de la reconnaissance de la grande cuisine, avec la naissance d’un nouveau syndicat début 2011.
Après une année de pleine crise en 2009 et une baisse générale du marché, celui-ci affiche en 2010 une progression globale très correcte à + 4,2 % (pour les 102 installateurs ayant répondu à notre enquête). Un signe encourageant, mais ce constat optimiste est à relativiser… Car le marché est très concentré sur un nombre réduit d’opérations et les marges de plus en plus restreintes, surtout en restauration collective dans les appels d’offres. La diversification des activités constitue une soupape pour certaines entreprises.
Le marché des CHR se porte mieux que celui des collectivités, avec la démultiplication des modes de restauration, du snacking au gastronomique.
Le bilan des groupements ? GIF : |