© K. AVERTYmais ils peuvent aussi être une aide à l’approche thérapeutique». Etudier les interactions gènes/ alimentation «est un nouveau domaine d’importance» et «les futurs ANC aux populations, aux groupes, aux individus pourraient bénéficier de ces avancées». Le cas de l’obésité a également été présenté, par Claudine Junien (Inserm, Hôpital Necker Paris). «A l’heure actuelle, près de 300 gènes impliqués dans l’obésité sont connus et ils sont probablement beaucoup plus nombreux». Elle a souligné la différence entre nutrigénomique – «science qui consiste à identifier les gènes impliqués dans le métabolisme et les mécanismes d’action des aliments, et à essayer de comprendre leur fonctionnement» – et la nutrigénétique, qui «étudie la variabilité individuelle de réponse aux nutriments en fonction du terrain génétique». Anna Jung (Eufic, Bruxelles) a quant à elle évoqué la perception par le public d’une nutrition individualisée. Comme dans le cas des OGM, «toute allusion génétique en rapport avec l’alimentation inquiète fortement le consommateur». Selon une étude réalisée en 1996 par l’Institut of European Food Studies, 70 % des consommateurs européens «pensent qu’ils n’ont pas besoin de changer d’alimentation car ils mangent déjà bien». Et les principaux facteurs qui influencent les choix alimentaires sont la qualité, la fraîcheur, le prix, le goût, une alimentation saine et les contraintes journalières.
Plusieurs études consommateurs sur la nutrition individualisée – à laquelle les consommateurs semblent