contre, une prise de conscience généralisée, en témoigne la hausse de 30 % de la consommation de glaces et crèmes glacées. On retrouve auprès des enfants (3 à 14 ans) des tendances similaires. A noter la diminution notable à 19 % de la consommation des viennoiseries, pâtisseries et biscuits sucrés, mais que n’accompagne pas celle des fruits et légumes qui reste stable, sans compter qu’elle est en partie tirée par la celle des compotes et fruits cuits (+16 %). Les adolescents plébiscitent eux davantage les fruits avec une consommation en progression de 12 %. Du point de vue de l’apport nutritionnel, ces changements ont quelques répercussions, même si les apports en lipide, glucide et protéide sont globalement stabilisés. À noter ainsi que l’apport en fibres continue toujours d’être inférieur aux recommandations et que, par contre, la consommation de sel est en baisse significative, principalement auprès des gros consommateurs. La consommation des enfants est marquée par une baisse générale de l’apport calorique. Néanmoins, l’enquête relève une baisse de la consommation de glucides complexes en lien direct avec la désaffection pour le pain, le pain qui manque également pour l’apport en fibres, ce qui est particulièrement vrai pour les 11-14 ans (- 11 %). Chez les adolescents, l’enquête indique notamment une diminution des apports protéiques et lipidiques chez les filles au profit d’une augmentation des