Le Conseil d’Etat a donné fin novembre son approbation à la culture de trois nouvelles variétés de maïs transgénique de la société Syngeta. Mais le ministère de l’Agriculture, soucieux d’épargner de nouvelles polémiques dans un contexte de crise pour la sécurité alimentaire, a annoncé que le gouvernement français demandait un bilan des études effectuées sur les maïs OGM. Afin, a-t-il indiqué, de déterminer « si le principe de précaution, qui doit toujours prévaloir en cette matière, conduit à revenir sur l’autorisation ». Rappelons que douze variétés de maïs transgénique sont déjà autorisées par la France et la Commission européenne. D’autre part, les agriculteurs hexagonaux estiment que, agrément ou pas, ils n’utiliseraient pas ce genre de semences car il n’y a pas de réelle demande du côté des consommateurs. Aux Etats-Unis cette fois, le maïs génétiquement modifié StarLink fait de nouveau parler de lui. Une plainte a en effet été déposée par des agriculteurs contre le groupe Aventis, qui le commercialise, pour négligence. Cette variété avait en effet été à l’origine d’une contamination dans des produits alimentaires, alors qu’on n’aurait pas dû en trouver trace. D’autre part, un groupe de scientifiques, travaillant sous l’égide de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), a rapporté début décembre que le maïs StarLink est susceptible de provoquer des allergies chez l’homme.
Il reste 10% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles de Restauration Collective
à partir de 32€