Le Centre d’étude et d’information des vitamines met l’accent sur la prévention santé à travers les acides gras polyinsaturés (AGPI). Réserves énergétiques pour notre organisme ou composants des membranes cellulaires, on les trouve dans les graisses animales (poisson, huile de poisson) et végétales (huiles de soja, colza, noix). Les AGPI oméga 3 en sont la principale famille avec les AGPI oméga 6, qui agissent sur la peau. Oeuvrant sur la fluidité du sang et le taux de triglycérides (forme de stockage des lipides sanguins), les AGPI oméga 3 peuvent être favorisés dans l’alimentation pour la prévention des maladies cardio-vasculaires ou des hyperglycémies. Il est recommandé de les consommer à hauteur de 0,5 à 1% de la ration énergétique quotidienne (3 à 6% pour les AGPI omega 6). Les besoins varient selon les personnes et l’âge. Ils sont plus importants pour les jeunes en période de croissance, les femmes enceintes ou les gens présentant les risques précités. Le problème actuel est l’équilibre alimentaire. Les consommateurs absorbent trop de graisses, tout en présentant souvent des carences en graisses insaturées, celles qui sont bénéfiques pour la santé. Les acides gras sont des macronutriments et ne font pas partie des vitamines. Celles-ci entrent dans la catégorie des micronutriments, qu’on absorbe donc en très faibles quantités. Si elles n’apportent aucune calories, les AGPI se situent à 9 kcal par gramme.