En mars 1999, 4,3 millions d’immigrés vivaient en France, ce qui correspond à 7,4 % de la population totale, une proportion qui est stable depuis 25 ans. Toujours à cette époque, 1,6 million d’entre-eux venaient de l’Europe des 15 (Portugal, Italie, Espagne et Allemagne en tête). Un vieux foyer d’immigration, qui tend à diminuer. Les personnes originaires d’Espagne, d’Italie ou du Portugal sont, par exemple, 210 000 de moins qu’au précédent recensement. Au contraire, le nombre d’immigrés originaires d’un autre pays de l’Union européenne est en augmentation : 300 000 immigrés sont natifs d’un pays d’Europe hors UE. De leur côté, les immigrés natifs du Maghreb sont 1,3 million, soit 6 % de plus qu’en 1990. Mais cette évolution est due pour les 3/4 à des immigrés originaires du Maroc. Puis viennent les immigrés du reste du monde, qui représentent 1,1 million de personnes, soit le quart des immigrés. Un chiffre qui n’atteignait que 15 % en 1982. Ils viennent surtout de Turquie (16 %), mais aussi d’autres pays d’Asie (35 %) et d’Afrique Subsaharienne (37 %). Le nombre des immigrés natifs d’un pays d’Afrique subsaharienne est de 400 000, soit 43 % de plus qu’en 1990. A noter que certains de ces immigrés, au nombre de 1,5 million, sont français. En effet, un immigré se définit par le fait qu’il est né à l’étranger, qu’il soit français ou étranger. Inversement, tous les étrangers ne sont pas des immigrés, puisqu’un
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