L’Afssa a rendu début mars un avis proposant des mesures préventives afin d’anticiper une éventuelle crise du «mouton fou». L’agence préconise notamment, en cas de crise, une interdiction totale de la consommation de viande ovine, caprine et des produits laitiers dérivés, compte tenu des connaissances actuelles. Il n’est pas prouvé aujourd’hui que la tremblante du mouton (inoffensive pour l’homme) pourrait dissimuler des cas d’ESB, dont les symptômes sont proches. Autre préconisation : dépister chaque carcasse avant son intégration dans la chaîne alimentaire (mais le test n’existe pas actuellement). A une échelle plus réaliste, l’Afssa propose d’une part des «plans d’amélioration génétique» pour rendre les bêtes plus résistantes à la tremblante et à l’ESB, d’autre part un dépistage systématique de la tremblante sur les cadavres et les animaux de réforme, et la mise en place d’ «un système national de gestion de l’identification des ovins». Le principe de précaution prôné par l’Afssa a été repris par le nouveau ministre de l’Agriculture François Patriat, qui affirme que les cas de tremblante font l’objet d’une «sous-déclaration» et prévoit un plan proche de celui mis en place dans la lutte contre l’ESB chez les bovins, portant toutefois sur le cheptel français et non les importations : tests de dépistage systématiques sur toutes les bêtes du troupeau où un cas aura été déclaré, abattage total ou partiel de ce troupeau, dépistage aléatoire sur l’ensemble
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