Au collège-lycée Maurice Ravel à Paris 20ème , le projet a été définitivement abandonné suite à des plaintes de parents d’élèves et à une prise du dossier par les politiques (rappel du projet dans Collectivités Express n° 201). C’est également le cas pour le collège Fontenelle de Rouen. Les réticences sont liées à chaque fois à «des techniques de surveillance», ou à une «procédure jugée liberticide» que l’école ne doit pas promouvoir. Au lycée Malraux à Gaillon, le système de contrôle biométrique a lui été mis en place sans avoir suscité de polémique. Introduit pour pallier l’oublie des cartes, il a été accepté selon la gestionnaire, Nicole Roux, suite à «un bon travail en amont». «Nous n’avons pas eu de soucis. Le système leur avait été bien expliqué. On n’est pas passé de rien du tout à la biométrie. Il y avait déjà un logiciel d’accès avec un lecteur de badge», «même les élèves handicapés à qui on a proposé de continuer avec un badge ont préféré présenter leur main», explique-t-elle simplement. Et concernant les réticences exprimées dans bien d’autres établissements, elle n’exprime elle aucun doute : «on peut avoir tous les fantasmes que l’on veut, mais si le Cnil l’a autorisé, c’est parce qu’il n’est valable que pour le restaurant, car l’enregistrement du contour de la main ne peut se faire que sur l’appareil. C’est la lecture du contour de la main qui fait reconnaître le numéro du badge.
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