En novembre dernier, le magazine Que Choisir a réalisé un dossier sur la restauration en maison de retraite. Toutes les catégories sont concernées, à savoir, le public hospitalier, le public territorial, le privé lucratif et le privé associatif. Les trois-quarts sont des Ehpad, et le restant des foyers et des Mapa. Le constat n’est pas brillant : 45 % des 159 établissements répondants (sur 1 200 interrogés) ne proposent ni fiche de goût à l’entrée, ni de possibilité de choix du menu, 80 % font dîner leurs hôtes avant 18h30, voir 17h30, et la moitié des établissements ignorent l’état nutritionnel du résident. La réalité pourrait même être encore pire puisque Que Choisir n’a pu tenir compte que des seuls répondants, qui expriment donc une certaine sensibilité à la question. Dans ce contexte, les établissements privés lucratifs s’en sortent le mieux, ceux du territorial public le moins bien. Les statuts privé associatif et hospitalier obtiennent des scores moyens. Les maisons de retraite du statut privé lucratif sont par exemple 63 % à présenter une possibilité de choix dans leurs menus, contre 29 % pour les publics territoriaux. Aucune différence n’a été relevée entre gestion directe et sous-traitance.
a Des expériences positives : Que Choisir met en évidence la dérive vers «l’aseptisation» et «l’uniformisation» de ces établissements, provoquée selon le magazine par une recherche excessive, voire exagérée, parfois même déplacée, de l’hygiène et de l’aspect diététique des repas. Et elle est aussi