Dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS), la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin, a confié à Ambroise Martin, professeur des universités à la faculté de médecine de Lyon, une mission de réflexion sur la formation des professionnels de santé. Les conclusions rendues publiques en avril 2009 insistent sur l’urgence de rénover la formation des diététiciens, ce dont se félicite l’AFDN. Actuellement, les études sont sanctionnées par le BTS en diététique et le DUT de génie biologique, option diététique. Cette formation peut être ensuite complétée par des diplômes universitaires. A l’issue de sa formation, le diététicien doit avoir acquis des connaissances qui vont de la physiologie à la technologie culinaire en passant par la psychologie, l’épidémiologie, l’éducation thérapeutique et l’éducation à la santé. Le rapport préconise de prolonger la durée des études à trois ans pour répondre aux standards européens, en impliquant les UFR de médecine et les écoles d’ingénieur agroalimentaire et d’ouvrir la formation vers des Master ouvrant en particulier des champs d’action plus médicalisés et/ou tournés vers l’éducation ou l’industrie. Si l’AFDN est favorable à ces propositions, elle défend sa position : une seule formation pour un seul métier de diététicien, mais avec plusieurs champs d’exercice. Et Florence Rossi de déclarer : «C’est pourquoi nous voulons qu’il y ait une seule filière de formation initiale qui mène au DE de diététicien. Les spécialisations ne doivent être envisagées qu’après».
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