Les tenues de travail en collectivités doivent concilier les contraintes réglementaires et fonctionnelles du secteur avec une recherche croissante de confort et de valorisation de l’image véhiculée par les personnels. Entre tradition et modernité…
Le confort, la résistance (acide, chaleur), la protection (froid, risque de brûlure, étanchéité), l’hygiène (denrées, préparations), le prix sont les principaux critères recherchés pour les vêtements en cuisine, avec des évolutions sur les matières, les coupes et les coloris. En cuisine centrale, la tenue reste classique (pantalon pied de poule, veste blanche, chaussures ou sabots de sécurité…) mais avec des atouts, comme la «sous veste en matière intelligente pour préserver du froid», citée par Nolwenn Beauverger, responsable restauration du CH Poincaré à Garches (AP-HP). Dans son établissement, les vestes sont blanches et à manche longue pour l’ensemble du personnel, «sans distinction de grade ou de fonction, seule compte la protection prise en compte». Le passage en liaison froide «induit des zones réfrigérées plus importantes», donc une augmentation des protections pour le personnel. Sans oublier «la circulation entre les zones froides et les zones chaudes»,?nécessitant?«des?vêtements qui s’ajustent à ces variations de conditions de travail». Au CHRU de Lille, les personnels des magasins adoptent un gilet «froid» sous les vêtements, une parka et un pantalon «grand froid», indique le responsable restauration Christian Marin. L’usage unique (gants, charlottes, calots, tabliers, manchons pour le personnel, et kits visiteurs) reste prisé pour des raisons d’hygiène.
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