Stimuler l’appétit des personnes dépendantes est un défi à relever de plus en plus souvent en institution. Résidents âgés, maladie d’Alzheimer et autres pathologies rendent fréquents les troubles alimentaires et augmentent les risques de dénutrition. Avec les textures modifiées, des solutions existent… Elles font l’objet d’attentions particulières, de la préparation à la présentation.
Pendant longtemps, les mixés étaient «un mal nécessaire» et n’étaient pas forcément considérés comme un «vrai» repas. Aujourd’hui, on parle davantage de textures modifiées ou adaptées que de mixés, hachés, moulinés, même si les termes sont encore employés, davantage pour désigner les différents niveaux de compositions que de manière «fourre-tout» comme avant. Les pratiques ont évolué, les besoins aussi. Les personnes qui entrent en maison de retraite sont de plus en plus âgées, et donc plus souvent dépendantes : problèmes de mastication, de déglutition… La maladie d’Alzheimer est mieux détectée et encadrée. Certains handicaps, quel que soit l’âge, nécessitent également une adaptation des aliments. Des réflexions sont engagées en restauration collective autogérée, chez les prestataires restauration et des solutions adaptées sont mises en place.
Des formations spécifiques
Des sociétés comme Les Repas Santé proposent des plats cuisinés mixés et hâchés prêts à l’emploi, avec un large éventail de recettes