Vous avez sûrement entendu parler de son action plus que de son fonctionnement. Le Comité national des arts culinaires (CNAC) dont la naissance remonte à 1990 se situait à la charnière des pouvoirs publics (composé des représentants de cinq ministères dont l’Agriculture), des professionnels et des mécènes privés. Son rôle : promouvoir la gastronomie à travers la culture du goût. Il avait notamment lancé l’inventaire des sites remarquables du goût ou conduit le programme de l’éveil au goût dans les écoles… Seulement voilà que l’Institut Français pour la recherche sur les administrations publiques (IFRAP) a mis en cause dans un rapport ses coûts de fonctionnement (près de 10 millions de francs) en rapport de son intérêt. Résultat : le CNAC a amorcé au début de l’été une auto-dissolution, et, est aujourd’hui aux abonnés absents. La culture du goût ne le méritait visiblement pas.
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