Sur 1 419 700 étudiants, la moitié soit 726 121 sont en premier cycle, dont 292 233 sont des nouveaux entrants. Compte tenu de la baisse de la démographie, une majorité de filières voient leurs effectifs régresser, mais pas toutes dans la même proportion. Les études scientifiques connaissent une forte désaffection, avec, par exemple, une baisse de 10 % pour les sciences de la nature et vie, de 5,3 % pour la pharmacie, de 4 % pour la médecine ou de 3,1 % pour les sciences et structures de la matière. Au sein des études dites générales, c’est AES (Administration Economique et Sociale) qui se porte le mieux, avec une croissance des effectifs de 8,1 %. Puis viennent les sciences économiques et la gestion ( + 1,6 %). Toutes les autres disciplines générales sont en baisse, notamment le droit (- 2,7 %) ou les lettres (- 2,1 %). Par contre les études d’ingénieur sont en forte progression (+ 5,5 %) et les IUT continuent à bénéficier d’une évolution favorable (+ 2,5 %). A noter que les IUT représentent, à eux-seuls, un sixième des effectifs du premier cycle universitaire. Cette filière est encore marquée socialement. En effet, les enfants d’ouvriers optent pour 20 % d’entre-eux pour les IUT. A l’opposé, les enfants de cadres sont majoritaires dans les études longues, telles que les études de médecine (46 %).
Il reste 10% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles de Restauration Collective
à partir de 32€