Apporter un soin particulier et la vigilance nécessaire à la sélection des produits alimentaires est indispensable mais non suffisant pour constituer une prestation de service de qualité.
Les municipalités sont aussi en charge du temps de repas et du mode de service et de consommation de ce repas. Si des efforts importants ont été faits pour égayer le mobilier, le rendre moins sonore, plus ergonomique, le mettre à la taille des enfants (en particulier de maternelle), si les sociétés de restauration ont développé des concepts globaux de service, si des self-service pour les plus grands ont vu le jour, autant d’éléments qui montrent les progrès considérables accomplis en 10 ans par les municipalités, il demeure un problème quasi général que l’on constate chaque fois qu’on visite dans les villes les restaurants d’enfants, c’est le contenu et la qualité du temps du repas. Il n’est pas normal que les enfants déjeunent dans le bruit. Il n’est pas normal que lorsqu’ils arrivent à table, l’eau, le pain et le hors-d’oeuvre soient déjà servis… Il n’est pas normal que les « surveillants » ou « animateurs » soient amenés à crier plus fort que les enfants pour faire régner un calme tout relatif…
Il se pose un problème majeur auquel il faudra apporter une réponse : le repas n’est pas une formalité, il ne doit pas être un moment de stress pour certains enfants. C’est
