Le Parisien du 30 août 2000 titrait : « On mange mal à la cantine » , en prenant appui sur un rapport de l’A.F.S.S.A. (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) ayant complété et synthétisé des études françaises existant sur le sujet.
Il y a certainement eu jusqu’à ces derniers mois des négligences sur l’origine, la composition de nombreux produits alimentaires, les menus servis, leur variété, leur équilibre et les différents apports qu’ils doivent assurer en calcium, en vitamine C et en protéines indispensables à l’éveil sensoriel et à la croissance harmonieuse des enfants. Mais il serait injuste de dénigrer le travail en profondeur réalisé en particulier par les municipalités qui s’appuient sur les professionnels pour offrir aux enfants comme à d’autres convives (personnes âgées ou personnel) des prestations de qualité.
Les crises alimentaires successives qu’a connues la France, les débats parfois tronqués sur la « malbouffe », la vulgarisation mala- droite et les informations parcellaires ont installé un climat de méfiance, par exemple de la part des parents, méfiance de principe provenant sans doute d’une méconnaissance de leur restauration scolaire particulière.
Il est utile de remettre en perspective le concept même de qualité et l’approche qu’on peut en avoir en restauration scolaire.