Dès cette rentrée, les nouvelles équipes municipales vont commencer à mettre en oeuvre leur programme électoral. L’an 2000 s’était achevé sur un débat sur la viande de boeuf dans les cantines scolaires, la campagne électorale n’avait pas laissé la Restauration Scolaire à l’abri des déclarations de circonstance.
A présent, est venu le temps de la réflexion sereine pour ceux qui sont désormais aux commandes et le réalisme peut reprendre le dessus sans exclure l’ambition de fournir une prestation de service de qualité. Encore faut-il identifier la vraie qualité et les moyens d’y parvenir.
Désormais, bien des choses vont changer dans la gestion des communes… Nos concitoyens ont d’autres préoccupations que dans les années 80. Les élus se doivent d’y répondre en adoptant en tous points une transparence totale de sorte que les débats soient sur la place publique préparant ainsi les décisions prises : l’Elu doit cependant baliser le chemin, montrer la voie à suivre, trancher lui-même plutôt que de se laisser imposer des solutions toutes faites par ce qu’il est convenu d’appeler « l’opinion publique », ou par des groupes de pression quels qu’ils soient.
Les préoccupations des Elus vont adopter une hiérarchie différente des 20 dernières années à l’image de celles de leurs administrés. La qualité devient le maître mot, mais il est important qu’elle ne soit pas qu’un mot, un slogan de pure communication, mais qu’elle se traduise dans la réalité.
Dans les années à venir, l’intercommunalité deviendra de plus en plus une