Dominique Laroye Pitson et Frédéric Fumery, respectivement ingénieur responsable restauration-blanchisserie et responsable des productions au CHRU de Besançon, ont accueilli mi-mars leurs collègues membres de l’Udihr pour les assises annuelles de l’association. Au programme, des échanges professionnels, des interventions sur des sujets d’actualité et la visite de la cuisine centrale hospitalière. Parmi les sujets abordés lors des assises de l’Udihr les 16 et 17 mars au CHRU de Besançon, les GHT (Groupements hospitaliers de territoire) et leur impact sur la restauration hospitalière ont fait l’objet d’une présentation par Hervé Tanguy, directeur d’hôpital et DG adjoint du CNEH (Centre national de l’expertise hospitalière). 135 GHT ont été créés au 1er juillet 2016, dont 35 avec un CHU ou CHR comme établissement support. Ils sont très hétérogènes puisqu’ils comprennent de 2 à 19 membres. Seulement 10 % comptent des Ehpad autonomes.
Savoir se positionner et anticiper
Pour Hervé Tanguy, « on parle de la même chose depuis 20 ans, la recomposition hospitalière, avec un mot tabou : la fusion ». Après la Communauté d’établissements de santé (CES) en 1996, puis la Communauté hospitalière de territoire (CHT) en 2009, toutes deux abrogées, voilà le GHT. « Il faudra 5 à 10 ans pour que ce soit pleinement opérationnel. » L’adhésion est obligatoire pour tous les Établissements de santé (EPS). L’objectif est un projet médical partagé et des mutualisations, certaines