Nous avons la chance d’avoir un secteur qui se développe correctement», mais, fait remarquer Yann Coléou, directeur général Sodexho Hôpitaux- Cliniques, c’est cependant «un secteur en complète mutation, qui se restreint. Nous sommes dans un paysage fortement mouvementé», avec des concentrations, des fermetures… Il faut donc «être vigilant», reconnaît-il.
Chez Sodexho, «l’approche est différente selon que l’on s’adresse à un hôpital public ou privé». Pour le premier, le groupe propose une «offre d’approvisionnement avec Apprim’Service». Le concept s’adapte par rapport aux menus de l’établissement, process et équipements, «pour lui garantir un prix de revient fixe», en tenant compte de paramètres comme la sécurité alimentaire, la traçabilité.
En hospitalisation privée, Sodexho décline «son métier d’hôtellerie hospitalière», où «tous les services concourent à ce que le séjour du patient se déroule le mieux possible». Cela passe par l’accueil, la restauration, la maintenance, l’hygiène, le temps libre (avec des alternatives pour accueillir les familles, pouvoir acheter des journeaux, etc)... «Mettre le bien-être du patient au coeur de la préoccupation de Sodexho» est le souci premier, et pour ce faire, Sodexho prend en charge tous les services.
Yann Coléou souligne le souci de l’ «approche client avec un angle d’attaque commun, la création de valeur, sur trois registres : valeurs économique, humaine (ambiance, anti-stress, sécurité…) et dans le domaine de la réputation (l’apport de