Restauration Collective

LES ENFANTS À LA DECOUVERTE DU BIO

des crudités de saison et de la région ont été conservés. Mais, déclare Annette Hihn, « si on a des soucis au niveau budgétaire, on diminuera ». Il est de toute façon impossible de faire retomber le surcoût sur les familles. Avenance et Le Goût de la vie l’ont par exemple pris en charge avec les collectivités locales.

Un accueil favorable

A Chartres, les parents étaient en tout cas très demandeurs de produits bio. L’accueil des élèves a été favorable, avec des préférences. Il y a eu « unanimité sur le pain ». La différence sur ce produit s’est d’ailleurs aussi ressentie dans les cantines géréres par Avenance. D’une manière générale, les enfants et les adolescents ont fait preuve de curiosité. Satisfaction ou parfois une relative indifférence dans les deux lycées alsaciens, « mais pas de rejet », indique Patrick Barbier. Même si « les élèves ne faisaient pas forcément le lien avec l’environnement », l’expérience a été concluante et les enquêtes de satisfaction effectuées au Lycée Koe- berlé au début de l’opération était bonnes. Un rapport a été fait, préconisant notamment de présenter une alimentation bio dans les établissements bénéficiant de selfs (ce qui est le cas à Koeberlé). Pour le président d’Alsace Nature, cela évite le rejet et permet d’éduquer car on laisse le choix. Le but n’étant pas de proposer du 100 % bio.

A l’école primaire de

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