En Gironde, Floirac, Cenon et Ambarès-et-Lagrave bénéficient d’une cuisine centrale intercommunale, gérée par le Sirec. Elle couvre un large registre, de la petite enfance aux personnes âgées. 5 500 repas y sont produits quotidiennement, dans une démarche qualitative, tant au niveau des menus que de l’outil de travail. Face à des cuisines centrales de Floirac et Cenon devenues obsolètes, la question de la continuité s’est posée. « Nous avons vite opté pour la mutualisation, de par la proximité géographique des deux villes », explique Emmanuel Pardo, directeur général des services du Sirec (et membre d’Agores). Le projet s’est concrétisé sous forme d’un Sivu (Syndicat intercommunal à vocation unique) dédié, sous le nom de Sirec (Syndicat intercommunal de restauration collective), et d’un outil de production commun. Les premières fabrications de la nouvelle cuisine centrale, dotée d’un agrément sanitaire pour 6 000 repas/jour, ont débuté en septembre 2008.
La 3e ville arrivée en 2015
« Nous avons commencé à 3 000 repas/jour et nous sommes rapidement montés à 3 500. Aujourd’hui, nous produisons 5 500 repas/jour, l’intégration d’Ambarès-et-Lagrave ayant apporté 2 000 couverts supplémentaires. Il y a une volonté des élus de densifier les territoires. Une école va ouvrir à côté de chez nous, il faudra donc intégrer de nouveaux repas. Par contre, à l’heure actuelle, nous n’avons pas vocation à nous ouvrir à une autre commune. »
La ville d’Ambarès-et-Lagrave, dont la cuisine était vieillissante, a pris la décision d’adhérer